Le maire de Hambourg et ancien ministre du Travail Olaf Scholz vante l'apport des entreprises à la réussite du modèle allemand de formation par alternance

Par - Le 30 novembre 2016.

« Le système allemand de formation professionnelle des jeunes par alternance est célébré dans le monde entier. Par exemple, le président français François Hollande a dit « nous aimerions bien avoir ce système ». Voilà pourquoi nous organisons beaucoup de visites visant à faire découvrir notre modèle. » C'est avec ces mots que le ministre-président du länd de Hambourg, premier maire de cette cité-Etat du nord de l'Allemagne et ancien ministre du Travail de Gerhard Schröder de 2007 à 2009, a accueilli une délégation de l'Association des journalistes de l'information sociale, mercredi 16 novembre.

Plénipotentiaire de la République fédérale d'Allemagne en charge des affaires culturelles (lesquelles englobent aussi la formation professionnelle) dans le cadre du traité sur la coopération franco-allemand, Olaf Scholz loue l'implication des entreprises de son pays. « Il faut dépenser beaucoup d'argent pour former correctement les jeunes, c'est ce que font nos entreprises dont l'esprit de responsabilité à l'égard de leur mission de formation de la jeunesse ne s'est jamais démenti », se félicite-t-il.

Condition essentielle de réussite, la transition entre l'école et l'apprentissage se déroule harmonieusement en Allemagne. « A 15 ans après le cycle court ou 16 ans après le cycle moyen (voir notre article), les élèves qui le souhaitent sont systématiquement orientés vers l'apprentissage. Pour que cela fonctionne, il faut diriger les jeunes vers les métiers qui leur correspondent, en prenant soin d'individualiser cet accompagnement demandant comment vont s'orienter, quels métiers ils veulent », assure Olaf Scholz.

Extraits : Le quotidien de la formation, 28 novembre 2016